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Mon actualité quotidienne (décembre, 2024)
Le 19 décembre, 2024
A la recherche du temps perdu de Marcel Proust:
J'ai commencé à lire A la recherche du temps perdu, tome1, Du côté de chez Swann il y a un mois. J'ai toujours rêvé de lire ce roman qui est admiré de beaucoup d'écrivains japonais. Depuis six ans, j'ai lu des romans d'autres écrivains français de l'époque de Proust, comme Zola, Balzac pour me préparer. En commençant j'ai constaté que le roman était beaucoup plus difficile à lire que ceux de ses contemporains. Les phrases sont vraiment très longues. Par exemple, dans la description d'un rêve du protagoniste, une phrase s'étend sur dix lignes. Il utilise beaucoup d'expressions idiomatiques figuratives. Il me faut donc parfois relire certaines phrases. Je pense qu'il me faudra au moins un an pour tout lire.
Le 12 décembre, 2024
La rubrique «Mon CV» de Gerald Curtis:
Gerald Curtis s'est inscrit en doctorat en science politique en 1963, à l'âge de 22 ans. Parallèlement, il a suivi des cours intensifs japonais et a obtenu en un an diplôme qui nécessite normalement 3 ans d'études. Pour mieux connaître le Japon et sa culture, il a séjourné pendant 10 mois à Tokyo, et a profité de la croissance économique rapide de l'époque. Il résidait dans une chambre de 4,5 tatamis de surface, sans douche ni baignoire, mais avec un loyer incroyablement bas de 3,000 yens par mois. A l'âge de 25 ans, il est ensuite revenu au Japon et a décidé d'étudier la démocratie japonaise au moment de campagnes électorales. A cette époque, il a été autorisé à rencontrer le futur premier ministre de l'époque, Nakasone qui l'a présenté au sénateur Sato chez qui il a pu séjourner. Il a aussi pu assister à toutes les réunions et ils ont même eu l'opportunité de discuter de la pratique courante de l'échange d'argent, autrement dit les pots de vins. A cette époque, il n'était pas rare que des citoyens demandaient de l'argent en échange de leur vote. En 1967, avant d'obtenir son doctorat, il a organisé la conférence de Shimoda au cours de laquelle des intellectuels japonais et américains ont débattu de questions d'intérêt commun. Il a été nommé chef de cette conférence.
Le 5 décembre, 2024
La rubrique «Mon CV»
J'ai trouvé quelque chose intéressant. Je lis tous les matins le journal Nikkei dans le train. Une rubrique qui me plait s'intitule «Mon CV». Des célébrités, acteurs, sportifs, célébrités télévisées racontent leur vie dans des quotidiens pendant un mois. Ce mois-ci c'est le politicologue Gerald Curtis, spécialiste de la politique japonaise et proche des plusieurs premiers ministres japonais depuis 1980. Il est né à Brooklyn NY, et aime particulièrement ce quartier de Brooklyn, que j'aime aussi car j'y ai travaillé dans les années 80. J'ai alors voulu lui écrire pour partager mes souvenirs avec lui, et pur cela, j'ai cherché une adresse e-mail où le joindre. J'ai trouvé l'adresse de l'université où il travaille et envoyé un courrier pour lui dire que j'avais aussi vécu à Brooklyn. Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse, mais il m'a répondu dès le lendemain et m'a écrit qu'il était surpris qu'un Japonais connaisse bien Brooklyn.
A la recherche du temps perdu de Marcel Proust:
J'ai commencé à lire A la recherche du temps perdu, tome1, Du côté de chez Swann il y a un mois. J'ai toujours rêvé de lire ce roman qui est admiré de beaucoup d'écrivains japonais. Depuis six ans, j'ai lu des romans d'autres écrivains français de l'époque de Proust, comme Zola, Balzac pour me préparer. En commençant j'ai constaté que le roman était beaucoup plus difficile à lire que ceux de ses contemporains. Les phrases sont vraiment très longues. Par exemple, dans la description d'un rêve du protagoniste, une phrase s'étend sur dix lignes. Il utilise beaucoup d'expressions idiomatiques figuratives. Il me faut donc parfois relire certaines phrases. Je pense qu'il me faudra au moins un an pour tout lire.
Le 12 décembre, 2024
La rubrique «Mon CV» de Gerald Curtis:
Gerald Curtis s'est inscrit en doctorat en science politique en 1963, à l'âge de 22 ans. Parallèlement, il a suivi des cours intensifs japonais et a obtenu en un an diplôme qui nécessite normalement 3 ans d'études. Pour mieux connaître le Japon et sa culture, il a séjourné pendant 10 mois à Tokyo, et a profité de la croissance économique rapide de l'époque. Il résidait dans une chambre de 4,5 tatamis de surface, sans douche ni baignoire, mais avec un loyer incroyablement bas de 3,000 yens par mois. A l'âge de 25 ans, il est ensuite revenu au Japon et a décidé d'étudier la démocratie japonaise au moment de campagnes électorales. A cette époque, il a été autorisé à rencontrer le futur premier ministre de l'époque, Nakasone qui l'a présenté au sénateur Sato chez qui il a pu séjourner. Il a aussi pu assister à toutes les réunions et ils ont même eu l'opportunité de discuter de la pratique courante de l'échange d'argent, autrement dit les pots de vins. A cette époque, il n'était pas rare que des citoyens demandaient de l'argent en échange de leur vote. En 1967, avant d'obtenir son doctorat, il a organisé la conférence de Shimoda au cours de laquelle des intellectuels japonais et américains ont débattu de questions d'intérêt commun. Il a été nommé chef de cette conférence.
Le 5 décembre, 2024
La rubrique «Mon CV»
J'ai trouvé quelque chose intéressant. Je lis tous les matins le journal Nikkei dans le train. Une rubrique qui me plait s'intitule «Mon CV». Des célébrités, acteurs, sportifs, célébrités télévisées racontent leur vie dans des quotidiens pendant un mois. Ce mois-ci c'est le politicologue Gerald Curtis, spécialiste de la politique japonaise et proche des plusieurs premiers ministres japonais depuis 1980. Il est né à Brooklyn NY, et aime particulièrement ce quartier de Brooklyn, que j'aime aussi car j'y ai travaillé dans les années 80. J'ai alors voulu lui écrire pour partager mes souvenirs avec lui, et pur cela, j'ai cherché une adresse e-mail où le joindre. J'ai trouvé l'adresse de l'université où il travaille et envoyé un courrier pour lui dire que j'avais aussi vécu à Brooklyn. Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse, mais il m'a répondu dès le lendemain et m'a écrit qu'il était surpris qu'un Japonais connaisse bien Brooklyn.