Le 14 mars, 2024 ≪ La vie de l'homme Ishihara ≫ biographie de Shintaro Ishihara:
Ecrivain et homme politique, il est décédé en 2022 de 89 ans, et sa femme est décédée juste après lui. Il a commencé à écrire des romans alors qu'il était étudiant et a reçu le plus prestigieux prix littéraire du Japon, le prix Akutagawa à seulement 23 ans. A 40 ans, après sa carrière d'écrivain, il s'est lancé en politique et devenu député d'extrême droite et ministe, puis prèfet de Tokyo pendant 16 ans. Il était très sportif: il pratique le tennis, le football, la voile, la plongé···. A sa demande, son autobiographie, qu'il avait commencé à écrire quatre ans avant son décès, a été publiée seulement après sa mort et celle de sa femme.
Il avait demandé à son ami, PDG de Gentosha, maison d'édition qui avait déjà publié plusieurs livres scandaleux.
Il parle de choses très intimes et notamment de ses relations extraconjugales avec plusieurs femmes, qu'il soutenait financièrement et en particulier de l'une d'elle avec qui il a eu une fille. Cela m'a fait penser à certains hommes politiques ou artistes français très respectables mais à la vie sulfureuse.
Il aurait souhaité étudier la litérature française à l'université de Kyoto, mais, en fait il est entré à l'université d'Hitotsubashi à Tokyo et a étudié l'économie, car son père est décédé et il a donc dû soutenir sa famille après ses études.
Le 7 mars, 2024 Une anecdote sur un incident dans un train de la ligne Hanshin:
A peine 5 minutes avant d'arriver au terminus du train à Uméda, une femme s'est soudainement accroupie. J'étais debout à quelques mètres d'elle, mais comme le train était bondé, je n'ai rien pu faire. Just à côté d'elle un jeune homme était assis et dormait, et devant elle, une femme a demandé à ce jeune homme de céder sa place à la femme accroupie. Il a accepté, mais elle a refusé. Puis deux-trois minutes après, nous sommes arrivés à Uméda. En descendant du train elle se sentait encore mal. J'ai donc décidé de lui porter assistance. Trois jeunes femmes m'ont aidé à la faire sortir sur le quai pour s'occuper d'elle. J'ai demandé à une femme d'appeler le personnel de la gare et lui ai posé des questions pour savoir si elle avait de la fièvre, la nausée ou la diarrhée, parce qu'en ce moment il y a eu beaucoup de maladies infectieuses, mais ses réponses étaient toutes négatives. Je lui ai demandé depuis quand elle se sentait mal, et elle m'a répondu que cela faisait deux jours. J'ai voulu appeler une ambulance mais elle a refusé. A ce moment trois personnels de gare sont arrivés avec brancard. Donc je ne connais pas la suite de l'histoire.
Ce qui m'a marqué dans cette histoire, c'est que trois jeunes femmes l'ont aidée, mais aucun homme n'est intervenu. Peut-être les hommes sont plus timides que les femmes au Japon, ou bien ils ont peur d'attirer le soupçons du harcèlement sexuel.
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